L’ORDRE DES FORCES SYRIENNES ET LA STRATÉGIE DU TIGRE POUR LA RECUPERATION D’ IDLIB

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Le Tigre ,  est prêt pour une nouvelle offensive. Le «sauveur» incontesté pour les zones qui sont accaparées de l’égide de l’Etat syrien se trouve  à la tête de la lutte légendaire pour la récupération d’Idlib.

Le Colonel Sohail Hasan, ou “Tiger”- comme il est plutôt connu – a l ‘ historique d’un militaire de hautes fonctions; il fut  le commandant des opérations militaires dans Khanasser – Alep, dans le nord de la province d’Alep, dans le nord de Hama et dans l’est de Homs. Maintenant il se prépare pour son nouvel exploit à Idlib.

Des sources militaires ont déclaré que la patte du félin  ” Tigre” conduit les unités militaires rassemblés à proximité de la ville d’Idlib dans le nord-ouest de la Syrie, attendant l’heure zéro pour la compression de l’organisation terroriste JahBat al Nousra  (”le front de la victoire”, filiale d’ Al Qaïda) et la récupération de la ville  à l’Etat syrien.

Le projet du Tigre n’ est pas facile; à part la responsabilité de la stratégie militaire pour la reconquête de la ville, qu’ Al Nousra rêve  la convertir en sa capitale pour concurrencer l’émirat de  État islamique à Raqa, il devra aussi attaquer les islamistes qui vont simultanément essayer de déstabiliser Lattaquié, et les villes Kefrayia et Jéricho.

Selon des informations, les troupes syriennes se trouvent au stade de la concentration de leurs unités . Un rassemblement  des hommes de l’ AAS   , des forces spéciales – ”tigres”inclus-,  de la ”Garde républicaine ” et des unités expérimentées   de la défense nationale  arrivent des zones côtières de la Syrie dans sud-ouest  d’Idlib, pour  soutenir l’ opération en cours.

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Parallèlement à la concentration  des forces, une campagne   d’artillerie a déjà progressivement eu lieu; elle assiège la périphérie de la ville afin d’ouvrir des voies pour faciliter l’ attaque.

Pendant ce temps, une source des forces volontaires de la défense nationale a dit qu’ils ont commencé à essayer de briser les lignes de défense des terroristes sur le côté ouest de la ville, soutenus par l’artillerie et les raids de la défense aérienne. Des avions chasseurs   «Sukhoi» ciblent attentivement  les lacunes existantes dans les lignes de défense des terroristes afin de permettre la pénétration à l’intérieur de la ville.

Auparavant, les «Sukhoi», ont  bombardé non seulement les alentours et l’intérieur de la ville  évacuée, mais également les principales voies de circulation des terroristes pour le transport d’armes et d’autres matériels en provenance de Turquie ainsi que leurs  passages par les villages «Ma ‘arrat, Mraeian et Bassams  à l’ est de l’ Idlib.

Selon des sources, les mercenaires djihadistes , pour maintenir le contrôle de la ville, ils sont obligés  d’ avoir un accès libre  aux  principales lignes de ravitaillement que les soldats syriens vont essayer de couper, en isolant la ville de la zone industrielle à l’est.

En même temps  l’AAS  sera alimentée à partir de l’ouest de la ville, par la route de Jéricho-Lattaquié. Justement pour cette raison les premières forces de l’armée seront formées dans la partie sud-ouest d’ où ils vont reprendre le contrôle de la ville.

Le Colonel Hasan Suhail assume le commandement de la Garde Républicaine et d’autres forces participant à l’opération, où une  collision frontale dans la région s’ avère  inévitable. La lutte ”corps à corps” sera consacrée à l’ élimination les terroristes armés qui gardent les lignes de ravitaillement et les grandes voies.

On estime qu’ en ce moment là, la Turquie ouvrira  à nouveau ses  ”portes” afin de soutenir activement les terroristes lorsqu’ ils  vont  sentir la présence des unités de la défense nationale et le souffle des combattants syriens de l’armée régulière.

Vraisemblablement, la  bataille d’ Idlib   sera celle ”de la libération ou de la mort” pour les soldats et les hommes de la défense nationale  qui n’ accepteront  à aucun cas la création d’une nouvelle capitale Al Nousrienne qui considère Idlib comme son bastion ,  aux antipodes de la capitale Daechienne de Raqa.

Selon des rapports non confirmés , entre 5000 et 7 500 terroristes se trouvent dans la ville d’Idlib composés des milliers des mercenaires étrangers  ayant passés par la Turquie, mais aussi d’un  regroupement coordonné des terroristes dispersés dans divers régions  à l’ intérieur  du territoire syrien.

Un document officiel soussigné par le chef de  police d’ Idlib -il y a  deux mois-, et adressé au  gouverneur  Dr Khairuddinle,   soulignait un regroupement important et inhabituel des groupes armés à la campagne autour de la ville. Le foncionnaire    avertissait d’ une éventuelle attaque .

Des sites libanais remettent en question le rôle  du Gouverneur qui n’ a pas pris au serieux  le rapport  pertinent et pour le fait qu’ il n’ a pas correctement informé les autorités centrales sur le nombre de terroristes.

dimpenews.com