”Je vous parle de la ville de Deir Ezoor qui en train de mourir …de famine”

 

Le Martyr Abdel Bassit Al Mohamad, commando du general Zahredin , operant a Deir Ezor
Le Martyr Abdel Bassit Al Mohamad, commando du general Zahredin , operant a Deir Ezor

Il ne faut pas cacher  aux citoyens syriens, ce que  traversent les soldats de l’armée syrienne dans la ville de Deir Al-Zoor à l’ est du pays.

Ils affrontent une grave pénurie de nourriture et de boisson et des conditions préliminaires de survie. Le commerce est exercé par les responsables et les officiers de la ville pour citer les paroles d’ un des soldats assiégés de Deir ezor. Ce dernier a souligné  qu’il y a des fonctionnaires qui font des échanges illégaux avec les marchés provinciaux ou avec les marchés des zones de contrôle des terroristes.

Par ce  blocus étouffant souffrent à la fois militaires et civils de toute la province et a fortiori à cause   de l’organisation de l’ Etat Islamique d’Irak et Syrie. L’ entrée des citoyens et des biens nécessaires est effectuée de la campagne ouest vers l’intérieur de la ville et par des zones rurales de l’ est par le biais du passage fluvial des lignes de transport ” de Damas et Alep et le reste des gouvernorats ” et qui n’ a jamais rompue pour  Deir Al-Zoor.

Pourtant ce qui est le plus désespérant , c’ est que la population  est balayée  entre les monopoles des différents types des marchandises et des produits alimentaires qui se trouvent dans des entrepôts et des coffres-forts  sous la couverture et le soutien des personnes responsables qui tirent parti du chantage financier  pour leur propre famille et ne sont pas intéresser pour la population.

Un des soldats a également confié à ” Damas maintenant ” : Les membres du Conseil  de la Chambre de Deir Al-Zoor sont des purs arnaqueurs ; ils  résident soit à Damas soit à Beyrouth et n’ont rien à avoir avec tout ce  subissent les assiégés comme conséquence de la crise. Quelque fois je me demande  si Deir Ezzor est devenu une ville de Suisse et non de Syrie, en voyant tous ces gens investir dans le marché non seulement alimentaire mais aussi dans l’ immobilier , occupés à acheter ” des maisons et des biens immobiliers ” .

Un civil, qui a refusé de mentionner  son nom par crainte de ce qu’ il a appelé ”impunité”  a témoigné :

”Nous vivons une situation de domination et d’humiliation  imposées  des négociants de la ville avec les terroristes de l’ Etat Islamique.Il y a un tarif unique imposé lorsque on veut traverser  les barrières à la sortie de la ville et si on ne dispose  pas l’argent, on doit continuer a vivre assiégé avec sa famille. On peut mourir de faim ou d’ une  maladie intestinale  devenue courante de la pénurie des denrées et de l’ eau dans le contexte du profit . Même le transport par avion militaire qui était supposé être  gratuit  approche le prix des billets de transport international! Par ailleurs on connait bien les noms  des membres du personnel civil qui n’ont pas payé depuis plusieurs mois et chaque fois ils présentent des arguments  multiples…”

Voilà  une petite idée de la gérance de cette crise   par le gouvernorat de Deir Ezzor où  civils et militaires essayent d’ exercer leur devoir et travail…

Peut-être que très prochainement il y aura une amélioration de la situation humanitaire car  un mouvement est en train de se former par les jeunes sortent pour faire des manifestations avec  la demande de denrées alimentaires qui est un mauvais présage pour l’avenir de daesh dont l’ ombre  éclipse les jours sur les villes syriennes oubliées.

sources syriennes

dimpenews.com