LA RELATION UNIQUE ENTRE SAMIR KUNTAR ET SA MÈRE ADOPTIVE

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En 1985, dans le camp de détention de Nafha est né la relation d’amour entre Hajje Handoume la mère d’ un prisonnier palestinien (Jabr Wishah) et  Samir Kuntar, assassiné par des roquettes israéliennes à son domicile à Jaramana de Damas le 21/12/15.

La  mère du prisonnier palestinien Jabr Wishah  raconte qu’ elle écoutait une conversation entre le jeune homme et une femme qu’ il l’ appelait «tante». Le prisonnier lui demandait de ne plus lui rendre visite. Mme Hajje a  demandé  Samir Kuntar à propos de cette discussion et celui-ci lui a répondu qu’ en vérité il ne s’ agissait pas de sa tante  mais de la mère d’un ancien codétenu  qui fut libéré et que la femme   ne devait plus le porter à sa charge…

C’ est en ce ce moment-là que Mme Hajje décide de devenir pour lui une vraie mère .

En 1999, presque 15 ans après ce jour-là, son fils biologique Jabr, fut libéré et Samir lui a demanda de cesser les visites. Elle avait catégoriquement refusé et continuait a remplir son rôle de mère  quatre fois par semaine en dépit des interdictions répétées de la part de l’administration. La mère adoptive par des procès en Justice elle arrivait chaque fois de dépasser les obstacles administratives et les interdictions.

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  ”Je savais que la fin de sa vie serait le martyrodrum, il était de ce genre des hommes  qui ne changent pas leurs positions … La nouvelle était quelque chose de tragique pour moi et pour tous ceux qui le connaissaient. Mais je remercie Dieu parce qu’il était un homme qui a combattu pour la libération de  Palestine à partir l’âge de 16 ans. “

Elle confie au journaliste d’ alahednews qui a fait tout le reportage qu’ elle rêvait de Samir pour trois nuits consécutives avant sa mort:

 “Je me suis trop inquiétée . Après j’ ai appris les nouvelles … “

Il me disait depuis toujours:

“De Palestine je suis parti et en Palestine je vais retourner”

 “Chaque fois que je le voyais en prison pendant les heures de visite il était rasé,  tète  haute et tenue comme si il n’était jamais emprisonné. Il ressemblait à un étudiant universitaire au moral élevé. ”

En parlant du jour de la libération de son fils biologique  , elle  déclara:

J’ aurais préféré la libération de   Samir. Si je devais choisir entre les deux, j’ aurais Samir  “.

M. Az-Ziqq, un ancien prisonnier a aussi parlé  de  Samir Kuntar:

” Kuntar a surmonté le sectarisme et les frontières régionales, il était un combattant Libanais pour la Palestine”

“Il aimait la connaissance, il a vite appris l’hébreu  et il regardait les médias juifs et les journaux qu’ on nous distribuait.”

 “En 1985, lorsque le Front Populaire concluait un échange des captifs avec Israël, 36 prisonniers étaient rejetés de la liste, dont moi   et Samir. Sous les auspices du chancelier autrichien, l’accord a été retardé pendant un mois, et les négociations ont pris fin avec la solution médiane pour la libération des 18 des 36 prisonniers. Je me trouvais dans  la liste  tandis que Samir toujours pas. Il m’ a dit au revoir en souriant, et en conservant la foi qu’un jour il serait libéré. “

Des rassemblements et des manifestations de condamnation de son assassinat  ont été organisés dans diverses parties de  Palestine car il est considéré comme l’un des grands martyrs de la nation.

Sa mère adoptive a également tenu une cérémonie de deuil au camp de réfugiés d’al-Bureij dans la bande de Gaza, où elle a reçu  les nombreuses visites des condoléances aux antipodes à celles qu’ elle a rendues volontairement à Samir… (du reportage d’ alahednews)

dimpenews.com